onsdag 31. oktober 2012

Mercredi/ Wednesday 31.10.2012. Bogota.


Jens part à 7 h comme d’habitude. Moi, je pars à 9 h 30 pour aller à la place Bolivar d’où part la visite guidée. Le guide, un jeune homme, se présente et nous, les touristes nous nous présentons aussi : deux Françaises, un couple du Venezuela, un Espagnol, trois femmes du Pérou, une femme de mexico et … une « Norvégienne ». Puis nous partons. Le guide nous conte des anecdotes du temps passé, que l’âge du mariage pour les filles était de 12 ans, que des chasseurs de dote se mariaient puis divorçaient (en gardant la dote et en envoyant la fille au couvent) puis recommençaient. Le couvent, Santa Clara ressemble à une prison. Il explique aussi comment les Indiens ont retrouvé dans la religion catholique des éléments de leur propre religion : dans le présentoir de l’ostie, ils retrouvent le soleil, dans les étoiles qui entourent Marie, ils retrouvent les étoiles qu’ils vénéraient … C’est un peu tiré par les cheveux, et surtout il minimise beaucoup la violence de la conquête. Il dit que les femmes indiennes tombaient amoureuse des Espagnols, grands, blancs et barbus. Certaines, peut-être, mais il a eu aussi de la violence. Près du palais présidentiel, le guide doit montrer une pièce d’identification pour qu’on nous laisse passer, la rue est fermée. Il n’en a pas. Il doit parlementer longtemps avec un guarde qui, enfin, nous laisse passer. Nous prenons ensuite des petites rues, les mêmes que nous avons prises avec Jens samedi. Le guide nous montre une maison où Bolivar dormait quand il a été attaqué par des rivaux politiques. Il a réussi à sauter par la fenêtre et à se sauver.
La visite dur une heure tente. Ensuite, je vais visiter le musée de l’indépendance. Mais c’est si compliqué, que je serais bien incapable d’en faire un récit. Je me rappelle seulement que la maison où est situé ce musée s’appelle Casa del Florero, la maison du vase. C’est parce que le 20 Juin 1810, un groupe d’ »indépendantistes » sont entrés dans cette maison qui était à l’époque un magasin de porcelaines tenue par un Espagnol. Ils voulaient lui emprunter un vase. L’Espagnol, Señor Llorente, leur a refusé. Et c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase … ha ha ha ! La partie de la population qui était indépendantiste s’est soulevée et voilà. Pardon aux Colombiens pour ce récit historique un peu simplifié.
Je rentre par la Septima et vais déjeuner au Zuchini, le restaurant végétarien, bon et pas cher. Puis journal, presque sieste, j’ai les yeux qui papillotent, puis blog. A 4 h (10 h du soir en Norvège) j’appelle Kristin pour lui souhaiter un bon anniversaire.
Jens rentre vers 5 h 45 comme d’habitude. Cela lui fait de longues journées et une longue marche.
Nous allons diner à un restaurant Latino, aux spécialités de différents pays d’Amérique du centre et du sud. Nous avons en entrée un plat de tortillas et quedadillas de mexico avec guacamole, frijoles et salsa. Très bon. Jens prend ensuite una sopa de tortilla (Mexico, encore). Il est déçu, les tortillas ne sont pas des vraies. Moi je prends una cazuela de pescado de Cuba, une espèce de soupe de poisson servie avec du riz, un peu d’avocat (qui sont gros et excellents) et du plantain, « patacón » (grosses bananes vertes frites). C’est drôlement bon le patacón ! Nous terminons par un cappucino chacun. Pendant que nous sommes au restaurant, des enfants viennent chanter et réclamer des bonbons, c’est Halloween.
Après nous décidons d’aller faire un tour sur la Septima pour voir s’il s’y passe quelque chose. Et là, c’est la fête ! Des centaines de gens, beaucoup déguisés, se promènent. Il y a de la musique, les enfants et même des chiens sont déguisés. C’est très sympa. Je fais de nombreuses photos mais sans flash, et elles sont assez sombres.
Nous rentrons vers 10 h et nous couchons.

Jens leaves at 7 am as usual. I leave at 9:30 am to go to Bolivar Square from where the guided tour starts. The guide, a young man, presents himself and we present ourselves: two French ladies, a couple from Venezuela, a Spaniard, three women from Peru, a woman from Mexico ... and a "Norwegian lady". Then we leave. The guide tells us stories of the past, when the age of marriage for girls was 12 years, and young white men married young girls then divorced them (keeping the dowry and sending the girl to the convent) then did it again again. The convent of Santa Clara looks like a prison. It also explains how the Indians found in the Catholic church elements of their own religion, for exemple in the display of Ostia, they found the sun, in the stars surrounding Mary, they find their own stars ... It is a bit far-fetched I think, and most importantly he, the guide, was presenting the conquest like something which went quite smoothly. He says that Indian women fell in love with the Spaniards, because they were tall, white and bearded. Some, perhaps, but there was also violence. Near the presidential palace, the guide must show an ID to enter a street which is closed. He doesn’t have any. After a long discussion with the guard who, finally, let us go. We then take  small streets, the same ones we took with Jens on Saturday. The guide shows us a house where Bolivar was sleeping when he was attacked by political rivals. He managed to jump out the window and escape.
When the tour is finished, I visit the Museum of independence. But it is so complicated, I would not be able tell you much about it. I only remember that the museum is located in a house called Casa del Florero, the house of the vase. This is because on June 20, 1810, a group of "independence people" entered this house which was at the time a china shop run by a Spaniard. They wanted to borrow a vase. The Spaniard, Señor Llorente, refused. And this is the drop which made the vase (!) overflow ... ha ha ha! The part of the population who were for independence raised up and voila. I hope Colombians will forgive me for this historical short cut.
I come back by the Septima and go to Zuchini, the vegetarian restaurant, to have lunch, it is good and cheap. I read the newspaper and almost fell asleep, then I work on the blog. At 4 pm (10 pm in Norway) I call Kristin to wish her a happy birthday.
Jens returnes at 5:45 pm as usual. This makes a long day and a long walk.
We dine at a restaurant Latino, serving specialties from different countries from Central America and South America. We start with a dish of tortillas and quedadillas from Mexico with guacamole, salsa and frijoles. Very good. Jens then takes una sopa de tortilla (Mexico again). He is disappointed, the are not real tortillas. I take una cazuela de pescado de Cuba, a kind of fish soup served with rice, a little avocado (which here are big and excellent) and plantain, "patacón" (fried large green plantains). It is really good, the patacón! We finish with two cappuccinos. While we are at the restaurant, children come, sing and ask for candy, it is Halloween.
When we are finished, we decide to walk on the Septima to see if there's something going on. And then it's party time! Hundreds of people, many disguised, are walking. There's music, children and even dogs are disguised. It's very nice. I do a lot of pictures but without flash, and they are quite dark.
We go home at around 10 pm and go to bed.


Certaines femmes ont vraiment de hauts talons
Some women use shoes with very high heels


Halloween


Le guide, en blanc, parlemente avec le guarde pour passer
The guide, in white, tries to convince the guard to let us pass


Le couvent Santa Clara
The Santa Clara convent


La rue près du palais présidentiel est fermée mais pas pour les chiens
The street is closed near the presidentiel palace, but not for the dogs


Bogota s'appelait Santa Fe de Bogota autrefois
Bogota was called Santa Fe de Bogota once


Halloween 


Le vase de Llorente
Llorente's vase


Le vase


Bolivar et la Liberté
Bolivar and the Liberty


Manifestation d'artistes


Une station de Transmilenio


Un bus Transmilenio à trois éléments
A Transmilenio bus with three elements


Halloween sur la Septima
Halloween on the Septima


Halloween


Halloween


Halloween


Halloween


Halloween


Halloween


Halloween


Bogota


























tirsdag 30. oktober 2012

Mardi/ Tuesday 30.10.2012. Bogota.


Je descends l’appareil photo pour prendre une photo des fruits qui sont proposée pour le petit-déjeuner. Aujourd’hui il y en a 7 sortes différentes : ananas, pastèque, melon, papaye, pamplemousse, fraise et pitahaya. Ce dernier est gris, translucide et avec des pépins noirs. C’est doux et sucré. Parfois il y a des mangues et un fruit qui est marqué « higos » (figues) mais qui ne ressemble pas à une figue. Ce sont des rondelles qui ressemblent à des rondelles de banane frite, mais c’est un fruit frais. Je fais aussi une photo du marchand de jus de fruit dans la rue, il est déjà là à 6 h 30.
Aujourd’hui je vais au musée des émeraudes. En sortant de l’hôtel, je tombe sur une manifestation d’étudiants. Ils sont très nombreux et le défilé est long. Je demande pourquoi ils manifestent et un jeune me répond que c’est pour défendre le SENA qu’ils veulent privatiser. Un autre me donne un papier expliquant les raisons de la manifestation. Je trouve après sur internet que SENA cela veut dire Servicio Nacional de Aprendizaje. C’est une institution d’éducation gratuite qui permet aux jeunes de milieux modestes d’étudier. Et apparemment, l’état veut changer son mode de financement.
Je vais au bureau de tourisme derrière l’hôtel et demande si je peux aller au Jardin Botanique en utilisant un transmilenio. Les transmilenios sont des bus articulés, parfois avec trois éléments, qui utilisent une voie réservée, à gauche des grandes rues. Les stations sont au milieu de la rue avec une passerelle au dessus de la rue pour y rentrer ou en sortir. C’est le même système que le metrobus à Mexico. C’est efficace mais déjà insuffisant et bondé aux heures de pointes.  Le jeune homme me donne un papier avec le numéro du transmilenio et à quelle station je dois descendre. Je m’inscris en même temps à une visite guidée du centre historique de Bogota, demain à 10 h. Il me demande si je veux aller à une visite en anglais ou en espagnol. En espagnol !
Je repars et retrouve la manifestation sur la Septima. Un service important de police est déployé mais pour le moment, les policiers observent. Les jeunes manifestants chantent, crient, soufflent dans des trompettes … Cela fait un ramdam pas possible. Je prends une rue parallèle à la Septima. Un petit café annonce qu’ils servent des tamales. A Mexico, les tamales étaient une pâte de maïs enveloppé dans des feuilles de maïs. Je rentre et commande un tamal, et c’est servi avec une tasse de chocolat et un petit pain. Mais ici, le tamal est de la pâte de maïs enveloppé dans des feuilles de plantain, les énormes bananes utilisées comme légume. Cela fait donc un tamal bien plus grand. Comme c’est servi avec du chocolat, je croyais que le tamal serait sucré, à Mexico il existait des « tamales dulces » (tamales sucrés), mais non, c’est salé, la pâte est jaune et il y a du poulet et des carottes. C’est une drôle de combinaison, mais c’est bon. Cela coûte 35 pesos (12 kr ou 1,50 €).
Je repars et retrouve la manifestation sur la Septima. Je vais au gratte-ciel qui s’appelle « Edificio Avianca ». Au 23 ème étage se trouve le musée de l’émeraude.
Bien sûr, un garde contrôle les entrées dans l’immeuble. Il m’envoie à un comptoir qui me demande une pièce d’identité. Puis je peux aller vers les ascenseurs. J’attends l’ascenseur, mais il ne faut pas faire comme ça. Le garde me montre qu’il faut marquer l’étage désiré sur une console qui est devant les ascenseurs. Cette console enregistre l’étage et apparait alors sur un écran la lettre de l’ascenseur qu’il faut prendre, pour moi le F. Une fois dans l’ascenseur, il a déjà enregistré tous les étages demandés et s’arrête de lui- même à chaque étage. Le progrès, quand même …
Je dois payer 5 000 pesos, la limite d’âge pour être « mayor » est ici de 65 ans. Une guide nous accompagne, nous sommes deux touristes, un monsieur de Bolivia et moi.
La Colombie est le premier producteur d’émeraudes au monde, elle produit 60 % de la production mondiale, et aussi les plus belles. On voit comment les émeraudes sont groupées en veines dans la roche. Celui qui trouve une veine, a sa fortune faite. Mais certains mineurs cherchent pendant des années sans trouver de veines. Ils n’ont pas de veine, ha, ha, ha !
De beaux bijoux sont exposés, mais malheureusement on n’a pas le droit de faire des photos dans tout le musée. La guide nous dit que les plus grosses (plus de 5 cm de long) sont des copies.
Quand je sors, une femme en costume régionale passe. Je lui demande si je peux faire une photo. Elle dit que oui.
Je rentre, me repose et lis le journal. Puis je travaille au blog.
Jens rentre, fatigué. Il a acheté un parapluie, parce que tout le monde lui dit qu’il va pleuvoir. Mais jusqu’ici, on n’a pas eu une goute d’eau.
Nous dinons dans la chambre, banane, un yaourt qui n’est pas du yaourt. C’est une boisson laiteuse à l’avoine, sucrée. C’est bon.
Et au lit.   

I take the camera down to take a picture of the fruits that are proposed for breakfast. Today there are seven different kinds: pineapple, watermelon, melon, papaya, grapefruit, strawberry and pitahaya. It is gray and translucent with black seeds. It is soft and sweet. Sometimes there are mangoes and a fruit that is marked "higos" (figs) but that does not look like a fig. These are slices that look like slices of fried banana, but it is a fresh fruit. I take also a picture of the merchant of fruit juice on the street, he is already there at 6:30 am.
Today I'm going to the emeralds museum. Leaving the hotel, I came across a student demonstration. They are very numerous and the parade is long. I wonder why do they protest and a young man replies that it is to defend the SENA, they want to privatize it. Another gave me a paper explaining the reasons for the protest. Later, I find on the internet that SENA means Servicio Nacional de Aprendizaje. It is an institution of free education that helps young people from modest backgrounds to study. And apparently, the state wants to change its method of financing.
I go to the tourist office behind the hotel and asked if I could go to the Botanical Garden using the Transmilenio. The transmilenios are articulated buses, sometimes with three elements, which use a reserved lane on the left of the main streets. Stations are in the middle of the street with a bridge over the street to get in or out. This is the same system as the Metrobus in Mexico City. It is effective but already inadequate and crowded at peak times. The young man gives me a paper with the number of the TransMilenio I must take and the name of the station where I shall go down. I register myself at the same time on a guided tour of the historic center of Bogota, at 10 am, tomorrow. He asks me if I want to go on a tour in English or in Spanish. Spanish!
I go back and find again the manifestation on the Septima. An important police force is deployed but for the moment, the police are just watching. The young demonstrators sing, shout, blow in trumpets ... It makes a lot of noise. I take a street parallel to the Septima. A small cafe serves tamales. In Mexico, tamales were a corn dough wrapped in corn husks. I go and order a tamal, and it is served with a cup of cocoa and a bun. But here, the tamal is the corn dough wrapped in plantain leaves, huge banana used as a vegetable. This is therefore a much larger tamal. As it is served with chocolate, I thought that would be sweet, in Mexico there were "tamales dulces" (sweet tamales), but no, it is salty, the dough is yellow and there's chicken and carrots. It is a strange combination to drink chocolate with it, but it is very good. It costs 35 pesos (12 kr or € 1.50).
I then go to the skyscraper called "Edificio Avianca." On the  23 th floor is the emerald museum.
Of course, a guard controls the people coming in the building. He sends me to a  where I must give my identity. Then I can go to the elevators. I wait for the elevator, but it is not done like that. The guard shows me how to mark the desired floor on a console that is before the elevators. The console registers it and then appears on a screen the letter of the lift I must  take, for me the elevator F. Once in the elevator, it has already recorded all the desired floors and stops by itself on each floor. Progress, progress …
I pay 5000 pesos, the age limit to be "mayor" is here 65. A guide comes with us, we are two tourists, a man from Bolivia and me.
Colombia is the largest producer of emeralds in the world; it produces 60% of world production, and they are also the most beautiful. We see how emeralds are grouped into veins in the rock. Whoever finds a vein, makes his fortune. But some miners seek for years without finding veins.
Beautiful jewelleries are exposed, but unfortunately we don’t have the right to take pictures throughout the museum. The guide tells us that the larger ones (longer than 5 cm long) are copies.
When I go out, a woman in Regional costume passes by. I ask her if I could take a picture. She says yes.
I come home, I rest and read the newspaper. Then I work on the blog.
Jens returned, tired. He bought an umbrella because everyone says he's going to rain. But so far we didn’t have had a drop of water.
We dine in the room, banana and  yogurt which is not a yogurt. It is a milky drink with oatmeal, a little sweet. This is good.
I finish my book, Circle of friends by Maeve Binchy. An easy read book, but well written and well observed. A critic says that when we are finished with her books, we miss her characters like we miss friends. And it is true.
And in bed.


Ananas, papaya, melon, kiwi, fraise, pamplemousse, pastèque et pitahaya
Pineapple, papaya, melon, kiwi, strawberry, grapefruit, waremelon and pitahaya


La marchand de jus sous son parasol
The juice seller under his parasol


Manifestation


Manifestation


Manifestation


Manifestatio


La police


Le tamal


Entrée/ entrance Edificio Avianca


Costume régionale


Vue du 23 éme étage, vers l'est
View from the 23 rd floor towards the East


Fleur du parc Chingaza, vendredi
Flower from the Chingaza park, friday


















mandag 29. oktober 2012

Lundi/ Monday 29.10.2012. Bogota


Nous nous levons à 5 h 45. Jens veut partir de bonne heure, le cours commence à 8 h et il va à pied, cela lui prend 45-50 mn. Il part à 7 h.
J’ai donc du temps. Je regarde un peu les nouvelles sur internet, la tempête Sandy s’approche des USA. Je fais le blog et lave un peu de linge. Nous donnons du linge à laver aussi, je ne peux pas laver des blue jeans dans le lavabo.
Je pars vers 10 h 30, toujours par la Septima. Je passe faire quelques courses à Exito, c’est le nom de « mon » supermarché. J’achète, entre autres, deux journaux, El Tiempo et El Espectador, ce dernier c’est Patricia qui me l’a recommandé. Ils sont sous plastique et chacun a un truc en plastique, lourd, comme il y a sur les vêtements pour ne pas les voler. La fille à la caisse doit les retirer avec un outil spécial. Sur des journaux !
Je vais à la place Bolivar et tourne à gauche. Je veux aller au « Museo de Trajes Regionales de Colombia », le musée des costumes régionaux de Colombie. Il se trouve dans une belle vieille maison qui était la maison de Manuelita Sanchez, la maitresse de Bolivar. Je ne paye pas, ayant plus de 60 ans. Les premières salles sont consacrées aux costumes d’après la conquête qui sont très inspirés des costumes espagnols : larges jupes, mantille, et sombreros pour les hommes. Mais dans les salles suivantes, les costumes (ou absence de costume) préhispaniques sont présentés. Une salle est consacrée aux peintures corporelles des Indiens, un photographe y expose une collection de portraits pris maintenant, en 2011.
En revenant, je m’arrête pour déjeuner à un restaurant végétarien. Nous avions voulu y aller avec Jens samedi mais il était fermé. Le quartier où se trouve l’hôtel est un quartier de bureaux. Il y a de nombreux petits restaurants pour les gens qui travaillent ici. La plupart ne sont ouverts qu’à midi. On est servi à un comptoir et je pointe des plats sans savoir exactement ce que c’est. Je demande ce qu’est une espèce de gâteau mais qui est mis avec les plats salés. C’est un gâteau de carottes. Le repas est bon, pas lourd et je paye 10 000 pesos
(33 kr ou un peu plus de 4 €).
Je rentre et me repose, lis les journaux. Les nouvelles ne sont guère réjouissantes : corruption dans des hôpitaux, guerre « verte » c'est-à-dire entre bandes qui veulent contrôler le marché de l’émeraude, femmes attaquées à l’acide pour être volées, commerçants devant payer un « impôt » aux FARC … Les pages 
« positives » présentent le succès de la culture du tabac et celle de l’huile de palme … Mais il a aussi de vraies nouvelles positives : les pourparlers de paix et la croissance économique par exemple.
Je finis le blog puis Jens arrive, fatigué et content. Le cours se passe bien, les gens sont sympas et il est content de sa promenade en rentrant.
Nous dinons dans un restaurant italien en bas de l’hôtel, pizza et bonne salade. Si on était raisonnable, on s’arrêterait là. Mais on ne l’est pas et on prend un tiramisu.
On se couche de bonne heure, réveil à 5 h 45 demain.

We wake up at 5:45 am. Jens wants to leave early, the course begins at 8 am and he walks to go to the Institute, it takes him 45-50 minutes. He leaves at 7 am.
So I have time. I watch a little the news on the internet; the storm Sandy is approaching the east coast of the USA. I write the blog and wash a few clothes. We give some to the laundry service too, I can’t wash blue jeans in the sink.
I leave at 10:30,am, taking again the Septima. I do some shopping at Exito, this is the name of "my" supermarket. I buy, among others, two newspapers, El Tiempo and El Espectador,  Patricia recommended it to me. They are covered in plastic and each has a plastic thing, heavy, as they put on cloth in a shop so it is not stolen. The girl at the casher must remove it with a special tool. On newspapers!
I go to the Bolivar Square and turn left. I want to go to "Museo of Trajes Regionales de Colombia", Museum of Colombian regional costumes. It is located in a beautiful old house that was the home of Manuelita Sanchez, Bolivar’s mistress. I don’t pay, being older than 60. The first rooms are devoted to the costumes after the conquest, who are very inspired by Spanish costumes: wide skirts, veils, and sombreros for men. But in the following rooms, costumes (or lack of costume) from pre- Hispanic times are presented. One room is dedicated to Indian body painting, a photographer exposes there a collection of portraits taken now, in 2011.
Returning, I stopped for lunch at a vegetarian restaurant. We wanted to go there with Jens on Saturday but it was closed. The area where the hotel is, is a business area. There are many small restaurants for the people who work here. Most are open only at midday. The food is served at a counter and I point at something without knowing exactly what it is. A kind of cake is presented among the main dishes. I ask what it is. This is a carrot cake. The food is good, not heavy and I pay 10,000 pesos (33 kr or just over € 4).
I come home and relax, read the papers. The news are not very good: corruption in hospitals, a “green”war " that is to say between bands who want to control the emerald market, women attacked with acid to be stolen, shop owners having to pay a " tax "to the FARC ...  The “positive” pages are about the successful cultivation of tobacco and oil palm ... But there are also real positive news: the peace talks and economic growth, for example.
I finishe the blog and Jens arrives, tired and happy. The course goes well, the people are friendly and he is happy with his long walk home.
We dine in an Italian restaurant on the ground floor at the hotel, good pizza and salad. If we were reasonable, we would stop there. But we are not and we take a tiramisu.
We go to bed early, we are going to wake up at 5:45 am tomorrow too.


Un des nombreux petits jobs à Bogota, elle fait passer les piétons
One of the many small jobs in Bogota, she stops the cars 


Revitalisation de la Septima et décorations de Noël
"Revitalisation" of the Septima and Xmas decorations


Très joli  étalage de cravates
Pretty slips display


Vente de billets de loterie
Lotery tickets sale


Un bébé sur un llama, plaza Bolivar
A baby on a llama, plaza Bolivar


Musée, tissage préhispanique
Museum, prehispanic weaving


Mola


Les brochures explicatives sont enchainées
The explicatory  booklets are chained


Peinture faciale
Face paint


id


id


Costumes indigènes
Native costumes


Cette "peinture" à base de plantes les protégeait du soleil et des moustiques
This "paint" based on plantes was a protection againt the sun and the moskitoes


Mère et bébé
Mother and baby


Les enfants peuvent se "peindre" la figure, mais tout est attaché
Children can "paint" their face but everything is fastened


Le patio du musée


Zukini, le restaurant végétarien


Photo prise à 50 m de la sation sismique dans le parc, vendredi
Picture taken 50 m from the seismic station in the park, friday