Patricia a
téléphoné hier qu’une voiture viendra nous chercher à 8 h aujourd’hui pour nous
emmener faire une excursion. Nous nous sommes donc levés tôt et sommes prêts.
Dans le hall de l’Hôtel quand nous descendons, un jeune homme aborde Jens,
c’est Jorge de l’Institut, c’est lui qui nous emmène. Sa voiture, une Renault,
est toute neuve, elle a quinze jours. Nous passons prendre Maria Luisa, puis
Patricia, toutes deux sismologues aussi. Nous partons vers le Nord de Bogota
pour aller visiter une mine de sel à Zipaquirá, à une cinquantaine de km de
Bogota. Il fait encore aujourd’hui un temps splendide. Nos compagnons sont
surpris, normalement il fait moins beau et il pleut à cette saison. Nous avons
de la chance. C’est habituellement en Janvier qu’il fait un beau temps comme
ça. Nous traversons les quartiers aisés de Bogota. Les immeubles assez neufs se
succèdent sur des dizaines de km, il y a des espaces verts et des fleurs. Nous
roulons bien sur l’autoroute, il est tôt et la circulation est fluide. Une voie
ferrée longe la route, mais ne sert maintenant qu’aux touristes qui vont
visiter la mine de sel.
Nous arrivons à
Zipaquirá vers 9 h 30, il y a peu de monde.
En plus de la
visite de la mine de sel, la grande attraction est une cathédrale souterraine
bâtie dans la mine. Elle a été élue première merveille de Colombie. Au guichet
des billets, une jeune fille récite les différentes visites possibles :
seulement la mine, la mine et le musée, la mine et un tour en train touristique
dans la ville etc… Il y a une affiche qui explique tout ça mais elle récite et
récite pour chaque nouvel arrivant. Quel job ! Nous prenons la visite de
la mine et le tour en train. Le musée est juste un film.
Nous faisons
partie d’un groupe d’une trentaine de personnes et un guide nous … guide. Nous
descendons dans la mine par une pente douce et en passant sous une voute
renforcée. La lumière change du bleu au rouge puis au blanc. Le guide s’arrête
devant un tunnel qui part perpendiculairement au notre. Une grande croix en sel
est sculptée dans la paroi. En fait les tunnels sont aménagés en stations du
chemin de croix de Jésus : première station on lui met la croix sur
l’épaule, deuxième station il tombe etc. A chaque station une croix différente.
La visite est plus religieuse que technique, mais le guide nous donne quand
même certains faits. Les parois de la mine contiennent 85 % de sel,
l’exploitation a commencée du temps de la culture Muisca, culture des Indiens
qui habitaient la région quand les espagnols sont arrivés.
C’est une des
plus importantes mines de sel du monde. Les Espagnols puis les Colombiens
exploitèrent la mine et continuent de l’exploiter, mais pas exactement au même
endroit. Les mineurs avaient creusé une chapelle dédiée à la Vierge depuis
longtemps. Mais la nouvelle cathédrale n’est pas vieille, construite en 1992.
Elle est immense, haute de 22 m et peut contenir 8 000 personnes.
Après quelque
temps nous quittons le groupe et nous baladons seuls. Ce sont des km de
tunnels, certains éclairés mais d’autres non. On ne peut pas se perdre parce
que le signe « salida, exit, sortie » est partout. Certains tunnels
sont interdits d’accès. Certains sont aménagés en boutiques de souvenirs, en
café et même en toilettes (bienvenues !) Nous prenons un bon café
colombien à 180 m sous terre. Une grande salle souterraine accueille un
spectacle son et lumière. Le spectacle de lumière est au plafond. C’est joli
mais on a vite le torticolis.
Nous prenons
ensuite le petit train touristique qui nous emmène à la ville de Zipaquirá,
jolie vieille ville, à 2-3 km de la mine. Nous descendons du train pour aller
déjeuner en ville. Les restaurants se font une âpre concurrence, appelant les
clients en soutenant que leur restaurant est authentique et excellent. Nous
allons dans un restaurant où l’on voit la viande cuisant dans une grande
cheminée, ainsi que de grandes marmites de soupe. Nous prenons des soupes et
sommes bien rassasiés. Mais ce restaurant n’a pas de dessert. La patronne
indique un endroit où ils ne servent que des desserts. Nous y allons et là, la
tentation est grande. Des dizaines de friandises, gâteaux, riz au lait varies,
fruits confits etc sont exposés. Nous prenons un « tinto »
(café) et cinq différentes friandises
que nous partageons. Jens a du mal à s’arrêter là.
Nous pensons
remonter à la mine à pied, la voiture est là-bas, il fait chaud, mais par
chance nous pouvons faire de l’autostop (ou plutôt du trainstop), le petit
train passe juste devant nous.
Nous rentrons par
la même route et sommes à Bogota vers 5 h 30. La circulation est bien plus
chargée que ce matin. A chaque feu rouge, des personnes essayent de gagner
quelque sous, en vendant des bricoles, en dansant ou en crachant du feu. Maria
Luisa m’explique que parfois ce sont des personnes déplacées par la violence,
par la guerre que se font les FARC (les guerrilleros) et les forces
paramilitaires (extrême droite). Le gouvernement leur donne une petite aide
pendant trois mois, à condition qu’ils puissent prouver qu’ils sont bien partis
de chez eux à cause de la violence. Pas facile à prouver. Et en plus, le
gouvernement leur dit qu’ils auront leur aide plus tard, dans trois mois.
Bogota, ville de contrastes.
Merci à Jorge,
Maria Luisa et Patricia. Nous avons passé une très bonne journée ensemble.
Quand nous rentrons dans l'hôtel, un groupe de jeunes filles posent pour être prises comme modèles.
Quand nous rentrons dans l'hôtel, un groupe de jeunes filles posent pour être prises comme modèles.
Nous dinons dans
la chambre, des mandarines que Patricia nous a données, un yaourt et des
biscuits. Jens travaille encore, il fait les dernières finitions au cours qu’il
va donner et qui commence demain.
Je mets les
photos d’aujourd’hui sur l’ordinateur, comme cela si on me vole mon appareil
photo, au moins toutes celles que j’ai déjà prises ne seront pas volées, et je
fais le blog d’hier.
Patricia
phoned yesterday, a car is to pick us up at 8 am today to take us on a tour. So
we got up early and are ready. In the lobby when we go down, a young man
approaches Jens, it is Jorge of the Institute, he is taking us. His car, a
Renault, is brand new, it has fifteen days. We pick Luisa Maria and Patricia,
both seismologists. We leave to the north of Bogota to visit a salt mine in
Zipaquirá, about fifty km from Bogota. It is still a splendid day today. Our
companions are surprised, normally it is less beautiful and it rains in this
season. We're lucky. It is usually in January that there is nice weather as now.
We pass the wealthy neighborhoods of Bogota. Relatively new buildings stretch
over tens of kilometers, there are parks and flowers. We drive on the highway,
it's early, a Sunday and traffic is flowing. A railway runs along the road, but
now serves as only for the tourists who visit the salt mine.
We arrive
at 9:30 am at Zipaquirá, there is little folk.
In addition
to visiting the salt mine, the big attraction is a cathedral built underground
in the mine. It was elected the first wonder of Colombia. At the ticket office,
a young girl recites different possible tours: only mine, mine and the museum,
and a mine tour tourist train in the city etc ... There is a poster that
explains it all but she recites and recites for each newcomer. What a job! We
take the mine tour and train ride.
We are part
of a group of thirty people and a guide
... guides us. We descend into the mine with a gentle slope, passing
under a reinforced arch. The light changes from blue to red and then white. The
guide stopped in front of a tunnel perpendicular to ours. A large cross in salt
is carved into the wall. In fact, the tunnels are arranged in Stations of Jesus’
“via dolorosa”: first station he puts the cross on his shoulder, second station
he falls etc. At each station a different cross. The tour is more religious
than technical, but the guide still gives us some facts. The walls of the mine
contain 85% salt, the exploration started at the time of the Muisca culture,
culture of Indians who inhabited the area when the Spanish arrived.
This is one
of the largest salt mines in the world. Spaniards and Colombians exploited the
mine and continue to operate it, but not exactly the same place. The miners had
dug a chapel dedicated to the Virgin a long time ago. But the new cathedral is
built in 1992. It is huge,
22 m high
and can hold 8000 people.
After some
time we leave the group and we walk alone. They are miles of tunnels, some lightened
but others do not. You can not get lost because the sign "salida, exit, sortie"
is everywhere. Some tunnels are not accessible. Some are converted into
souvenir shops, coffee shop and even toilets (and they are welcome!) We take a
good Colombian coffee, 180 m underground. A large underground room hosts a
sound and light show. The lights are showed on the ceiling. It's pretty but soon
we have a sore neck.
We then
take the tourist train that takes us to the town of Zipaquirá, a pretty old
town, 2-3 km from the mine. We get off the train for lunch in town. The
restaurants are doing stiff competition, calling customers claiming that their
restaurant is authentic and excellent. We go to a restaurant where you can see
the meat being grilled in a large fireplace, and large pots of soup simmering. We
take soups and they are very fulling. But this restaurant does not serve
dessert. The owner indicates us where they serve only desserts. We go there and
there is a great temptation. Dozens of candies, cakes, several varieties of rice
pudding, candied fruits etc. are exposed. We take a "tinto" (coffee)
and five different treats that we share. It is hard for Jens to stop there.
We think of
going back to the mine on foot, the car is up there, it's hot, but luckily we
can hitchhike the train which passes right by us.
We returned
by the same route and are in Bogota at 5:30 pm. Traffic is busier than this
morning. At every red light, people try to gain some pesos, selling small
things, dancing or spitting fire. Maria Luisa told me that sometimes they are
people displaced by the violence, the war between the FARC (the guerrillas) and
paramilitary forces(far right). The government gives them a little help for
three months, provided they can prove that they are away from home because of
the violence. Not easy to prove. And in addition, the government tells them
they will help them later, in three months. Bogota is a city of contrasts.
Thank you
to Jorge, Maria Luisa and Patricia. We had a great day together.
When we come in, in the lobby, a group of young ladies are posing and hope to be hired as models.
When we come in, in the lobby, a group of young ladies are posing and hope to be hired as models.
We dine in
the room, mandarins that Patricia has given us, yoghurt and biscuits. Jens is
still working, he is making the finishing touches to the class he will give, it
starts tomorrow.
I put the
photos I took today on the computer, so if my camera is stolen, at least all
the pictures I've taken will not be stolen, and I do yesterday blog.
Plaza del minero
L'entrée de la mine de sel
Salt mine entrance
Une des croix
One of the crosses
La cathédrale
Une galerie
Une cascade de sel
A "waterfall" of salt
La croix dans la cathédrale
The cross in the cathedral
La cathédrale
La galerie marchande
The shops galerie
Café colombien à 180 m sous terre
Colombian coffee, 180 m underground
Jorge, Patricia, Maria Luis, Jens
Un bassin d'eau fait un effet de miroir
A water pool gives a miror effect
Dans la mine
La salle où a lieu le son et lumières
The hall where the sound and lights show takes place
Jeu de lumières au plafond
Lights show on the ceiling
Jeu de lumières
Lights show
Tout le monde a le nez en l'air
Everybody is looking up
Plaza del minero, une escaladeuse
Plaza del minero, a girl climber
Dans le petit train
In the little train
Une rue piétonne à Zipaquirá
A peatonnal street in Zipaquirá
L'église
The church
Nos soupes, servies avec avocat, riz et arepa (sorte de tortilla)
Our soups, served with avocado, rice and arepa (a kind of tortilla)
La cheminée du restaurant
Nous
Us
On fait du stop, le petit train s'arrête
We hithchike, the train stops
A l'hôtel à Bogota, elles veulent être modèles
In the hotel in Bogota, they hope to be modeles
Arrangement floral dans le hall de l'hôtel
Floral arrangement in the hotel lobby
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