søndag 28. oktober 2012

Dimanche/ Sunday 28.10.2012. Zipaquirá.


Patricia a téléphoné hier qu’une voiture viendra nous chercher à 8 h aujourd’hui pour nous emmener faire une excursion. Nous nous sommes donc levés tôt et sommes prêts. Dans le hall de l’Hôtel quand nous descendons, un jeune homme aborde Jens, c’est Jorge de l’Institut, c’est lui qui nous emmène. Sa voiture, une Renault, est toute neuve, elle a quinze jours. Nous passons prendre Maria Luisa, puis Patricia, toutes deux sismologues aussi. Nous partons vers le Nord de Bogota pour aller visiter une mine de sel à Zipaquirá, à une cinquantaine de km de Bogota. Il fait encore aujourd’hui un temps splendide. Nos compagnons sont surpris, normalement il fait moins beau et il pleut à cette saison. Nous avons de la chance. C’est habituellement en Janvier qu’il fait un beau temps comme ça. Nous traversons les quartiers aisés de Bogota. Les immeubles assez neufs se succèdent sur des dizaines de km, il y a des espaces verts et des fleurs. Nous roulons bien sur l’autoroute, il est tôt et la circulation est fluide. Une voie ferrée longe la route, mais ne sert maintenant qu’aux touristes qui vont visiter la mine de sel.
Nous arrivons à Zipaquirá vers 9 h 30, il y a peu de monde.
En plus de la visite de la mine de sel, la grande attraction est une cathédrale souterraine bâtie dans la mine. Elle a été élue première merveille de Colombie. Au guichet des billets, une jeune fille récite les différentes visites possibles : seulement la mine, la mine et le musée, la mine et un tour en train touristique dans la ville etc… Il y a une affiche qui explique tout ça mais elle récite et récite pour chaque nouvel arrivant. Quel job ! Nous prenons la visite de la mine et le tour en train. Le musée est juste un film.
Nous faisons partie d’un groupe d’une trentaine de personnes et un guide nous … guide. Nous descendons dans la mine par une pente douce et en passant sous une voute renforcée. La lumière change du bleu au rouge puis au blanc. Le guide s’arrête devant un tunnel qui part perpendiculairement au notre. Une grande croix en sel est sculptée dans la paroi. En fait les tunnels sont aménagés en stations du chemin de croix de Jésus : première station on lui met la croix sur l’épaule, deuxième station il tombe etc. A chaque station une croix différente. La visite est plus religieuse que technique, mais le guide nous donne quand même certains faits. Les parois de la mine contiennent 85 % de sel, l’exploitation a commencée du temps de la culture Muisca, culture des Indiens qui habitaient la région quand les espagnols sont arrivés.
C’est une des plus importantes mines de sel du monde. Les Espagnols puis les Colombiens exploitèrent la mine et continuent de l’exploiter, mais pas exactement au même endroit. Les mineurs avaient creusé une chapelle dédiée à la Vierge depuis longtemps. Mais la nouvelle cathédrale n’est pas vieille, construite en 1992. Elle est immense, haute de 22 m et peut contenir 8 000 personnes.
Après quelque temps nous quittons le groupe et nous baladons seuls. Ce sont des km de tunnels, certains éclairés mais d’autres non. On ne peut pas se perdre parce que le signe « salida, exit, sortie » est partout. Certains tunnels sont interdits d’accès. Certains sont aménagés en boutiques de souvenirs, en café et même en toilettes (bienvenues !) Nous prenons un bon café colombien à 180 m sous terre. Une grande salle souterraine accueille un spectacle son et lumière. Le spectacle de lumière est au plafond. C’est joli mais on a vite le torticolis.
Nous prenons ensuite le petit train touristique qui nous emmène à la ville de Zipaquirá, jolie vieille ville, à 2-3 km de la mine. Nous descendons du train pour aller déjeuner en ville. Les restaurants se font une âpre concurrence, appelant les clients en soutenant que leur restaurant est authentique et excellent. Nous allons dans un restaurant où l’on voit la viande cuisant dans une grande cheminée, ainsi que de grandes marmites de soupe. Nous prenons des soupes et sommes bien rassasiés. Mais ce restaurant n’a pas de dessert. La patronne indique un endroit où ils ne servent que des desserts. Nous y allons et là, la tentation est grande. Des dizaines de friandises, gâteaux, riz au lait varies, fruits confits etc sont exposés. Nous prenons un « tinto » (café)  et cinq différentes friandises que nous partageons. Jens a du mal à s’arrêter là.
Nous pensons remonter à la mine à pied, la voiture est là-bas, il fait chaud, mais par chance nous pouvons faire de l’autostop (ou plutôt du trainstop), le petit train passe juste devant nous.
Nous rentrons par la même route et sommes à Bogota vers 5 h 30. La circulation est bien plus chargée que ce matin. A chaque feu rouge, des personnes essayent de gagner quelque sous, en vendant des bricoles, en dansant ou en crachant du feu. Maria Luisa m’explique que parfois ce sont des personnes déplacées par la violence, par la guerre que se font les FARC (les guerrilleros) et les forces paramilitaires (extrême droite). Le gouvernement leur donne une petite aide pendant trois mois, à condition qu’ils puissent prouver qu’ils sont bien partis de chez eux à cause de la violence. Pas facile à prouver. Et en plus, le gouvernement leur dit qu’ils auront leur aide plus tard, dans trois mois. Bogota, ville de contrastes.
Merci à Jorge, Maria Luisa et Patricia. Nous avons passé une très bonne journée ensemble.
Quand nous rentrons dans l'hôtel, un groupe de jeunes filles posent pour être prises comme modèles.
Nous dinons dans la chambre, des mandarines que Patricia nous a données, un yaourt et des biscuits. Jens travaille encore, il fait les dernières finitions au cours qu’il va donner et qui commence demain.
Je mets les photos d’aujourd’hui sur l’ordinateur, comme cela si on me vole mon appareil photo, au moins toutes celles que j’ai déjà prises ne seront pas volées, et je fais le blog d’hier.

Patricia phoned yesterday, a car is to pick us up at 8 am today to take us on a tour. So we got up early and are ready. In the lobby when we go down, a young man approaches Jens, it is Jorge of the Institute, he is taking us. His car, a Renault, is brand new, it has fifteen days. We pick Luisa Maria and Patricia, both seismologists. We leave to the north of Bogota to visit a salt mine in Zipaquirá, about fifty km from Bogota. It is still a splendid day today. Our companions are surprised, normally it is less beautiful and it rains in this season. We're lucky. It is usually in January that there is nice weather as now. We pass the wealthy neighborhoods of Bogota. Relatively new buildings stretch over tens of kilometers, there are parks and flowers. We drive on the highway, it's early, a Sunday and traffic is flowing. A railway runs along the road, but now serves as only for the tourists who visit the salt mine.
We arrive at 9:30 am at Zipaquirá, there is little folk.
In addition to visiting the salt mine, the big attraction is a cathedral built underground in the mine. It was elected the first wonder of Colombia. At the ticket office, a young girl recites different possible tours: only mine, mine and the museum, and a mine tour tourist train in the city etc ... There is a poster that explains it all but she recites and recites for each newcomer. What a job! We take the mine tour and train ride.
We are part of a group of thirty people and a guide  ... guides us. We descend into the mine with a gentle slope, passing under a reinforced arch. The light changes from blue to red and then white. The guide stopped in front of a tunnel perpendicular to ours. A large cross in salt is carved into the wall. In fact, the tunnels are arranged in Stations of Jesus’ “via dolorosa”: first station he puts the cross on his shoulder, second station he falls etc. At each station a different cross. The tour is more religious than technical, but the guide still gives us some facts. The walls of the mine contain 85% salt, the exploration started at the time of the Muisca culture, culture of Indians who inhabited the area when the Spanish arrived.
This is one of the largest salt mines in the world. Spaniards and Colombians exploited the mine and continue to operate it, but not exactly the same place. The miners had dug a chapel dedicated to the Virgin a long time ago. But the new cathedral is built in 1992. It is huge,
22 m high and can hold 8000 people.
After some time we leave the group and we walk alone. They are miles of tunnels, some lightened but others do not. You can not get lost because the sign "salida, exit, sortie" is everywhere. Some tunnels are not accessible. Some are converted into souvenir shops, coffee shop and even toilets (and they are welcome!) We take a good Colombian coffee, 180 m underground. A large underground room hosts a sound and light show. The lights are showed on the ceiling. It's pretty but soon we have a sore neck.
We then take the tourist train that takes us to the town of Zipaquirá, a pretty old town, 2-3 km from the mine. We get off the train for lunch in town. The restaurants are doing stiff competition, calling customers claiming that their restaurant is authentic and excellent. We go to a restaurant where you can see the meat being grilled in a large fireplace, and large pots of soup simmering. We take soups and they are very fulling. But this restaurant does not serve dessert. The owner indicates us where they serve only desserts. We go there and there is a great temptation. Dozens of candies, cakes, several varieties of rice pudding, candied fruits etc. are exposed. We take a "tinto" (coffee) and five different treats that we share. It is hard for Jens to stop there.
We think of going back to the mine on foot, the car is up there, it's hot, but luckily we can hitchhike the train which passes right by us.
We returned by the same route and are in Bogota at 5:30 pm. Traffic is busier than this morning. At every red light, people try to gain some pesos, selling small things, dancing or spitting fire. Maria Luisa told me that sometimes they are people displaced by the violence, the war between the FARC (the guerrillas) and paramilitary forces(far right). The government gives them a little help for three months, provided they can prove that they are away from home because of the violence. Not easy to prove. And in addition, the government tells them they will help them later, in three months. Bogota is a city of contrasts.
Thank you to Jorge, Maria Luisa and Patricia. We had a great day together.
When we come in, in the lobby, a group of young ladies are posing and hope to be hired as models.
We dine in the room, mandarins that Patricia has given us, yoghurt and biscuits. Jens is still working, he is making the finishing touches to the class he will give, it starts tomorrow.
I put the photos I took today on the computer, so if my camera is stolen, at least all the pictures I've taken will not be stolen, and I do yesterday blog.


Plaza del minero


L'entrée de la mine de sel
Salt mine entrance


Une des croix
One of the crosses


La cathédrale


Une galerie


Une cascade de sel
A "waterfall" of salt


La croix dans la cathédrale
The cross in the cathedral


La cathédrale


La galerie marchande
The shops galerie


Café colombien à 180 m sous terre
Colombian coffee, 180 m underground


Jorge, Patricia, Maria Luis, Jens



Un bassin d'eau fait un effet de miroir
A water pool gives a miror effect


Dans la mine


La salle où a lieu le son et lumières
The hall where the sound and lights show takes place


Jeu de lumières au plafond
Lights show on the ceiling


Jeu de lumières
Lights show


Tout le monde a le nez en l'air
Everybody is looking up


Plaza del minero, une escaladeuse
Plaza del minero, a girl climber


Dans le petit train
In the little train


Une rue piétonne à Zipaquirá
A peatonnal street in Zipaquirá


L'église
The church


Nos soupes, servies avec avocat, riz et arepa (sorte de tortilla)
Our soups, served with avocado, rice and arepa (a kind of tortilla)


La cheminée du restaurant


Nous
Us


On fait du stop, le petit train s'arrête
We hithchike, the train stops


A l'hôtel à Bogota, elles veulent être modèles
In the hotel in Bogota, they hope to be modeles


Arrangement floral dans le hall de l'hôtel
Floral arrangement in the hotel lobby































Ingen kommentarer:

Legg inn en kommentar