tirsdag 30. oktober 2012

Mardi/ Tuesday 30.10.2012. Bogota.


Je descends l’appareil photo pour prendre une photo des fruits qui sont proposée pour le petit-déjeuner. Aujourd’hui il y en a 7 sortes différentes : ananas, pastèque, melon, papaye, pamplemousse, fraise et pitahaya. Ce dernier est gris, translucide et avec des pépins noirs. C’est doux et sucré. Parfois il y a des mangues et un fruit qui est marqué « higos » (figues) mais qui ne ressemble pas à une figue. Ce sont des rondelles qui ressemblent à des rondelles de banane frite, mais c’est un fruit frais. Je fais aussi une photo du marchand de jus de fruit dans la rue, il est déjà là à 6 h 30.
Aujourd’hui je vais au musée des émeraudes. En sortant de l’hôtel, je tombe sur une manifestation d’étudiants. Ils sont très nombreux et le défilé est long. Je demande pourquoi ils manifestent et un jeune me répond que c’est pour défendre le SENA qu’ils veulent privatiser. Un autre me donne un papier expliquant les raisons de la manifestation. Je trouve après sur internet que SENA cela veut dire Servicio Nacional de Aprendizaje. C’est une institution d’éducation gratuite qui permet aux jeunes de milieux modestes d’étudier. Et apparemment, l’état veut changer son mode de financement.
Je vais au bureau de tourisme derrière l’hôtel et demande si je peux aller au Jardin Botanique en utilisant un transmilenio. Les transmilenios sont des bus articulés, parfois avec trois éléments, qui utilisent une voie réservée, à gauche des grandes rues. Les stations sont au milieu de la rue avec une passerelle au dessus de la rue pour y rentrer ou en sortir. C’est le même système que le metrobus à Mexico. C’est efficace mais déjà insuffisant et bondé aux heures de pointes.  Le jeune homme me donne un papier avec le numéro du transmilenio et à quelle station je dois descendre. Je m’inscris en même temps à une visite guidée du centre historique de Bogota, demain à 10 h. Il me demande si je veux aller à une visite en anglais ou en espagnol. En espagnol !
Je repars et retrouve la manifestation sur la Septima. Un service important de police est déployé mais pour le moment, les policiers observent. Les jeunes manifestants chantent, crient, soufflent dans des trompettes … Cela fait un ramdam pas possible. Je prends une rue parallèle à la Septima. Un petit café annonce qu’ils servent des tamales. A Mexico, les tamales étaient une pâte de maïs enveloppé dans des feuilles de maïs. Je rentre et commande un tamal, et c’est servi avec une tasse de chocolat et un petit pain. Mais ici, le tamal est de la pâte de maïs enveloppé dans des feuilles de plantain, les énormes bananes utilisées comme légume. Cela fait donc un tamal bien plus grand. Comme c’est servi avec du chocolat, je croyais que le tamal serait sucré, à Mexico il existait des « tamales dulces » (tamales sucrés), mais non, c’est salé, la pâte est jaune et il y a du poulet et des carottes. C’est une drôle de combinaison, mais c’est bon. Cela coûte 35 pesos (12 kr ou 1,50 €).
Je repars et retrouve la manifestation sur la Septima. Je vais au gratte-ciel qui s’appelle « Edificio Avianca ». Au 23 ème étage se trouve le musée de l’émeraude.
Bien sûr, un garde contrôle les entrées dans l’immeuble. Il m’envoie à un comptoir qui me demande une pièce d’identité. Puis je peux aller vers les ascenseurs. J’attends l’ascenseur, mais il ne faut pas faire comme ça. Le garde me montre qu’il faut marquer l’étage désiré sur une console qui est devant les ascenseurs. Cette console enregistre l’étage et apparait alors sur un écran la lettre de l’ascenseur qu’il faut prendre, pour moi le F. Une fois dans l’ascenseur, il a déjà enregistré tous les étages demandés et s’arrête de lui- même à chaque étage. Le progrès, quand même …
Je dois payer 5 000 pesos, la limite d’âge pour être « mayor » est ici de 65 ans. Une guide nous accompagne, nous sommes deux touristes, un monsieur de Bolivia et moi.
La Colombie est le premier producteur d’émeraudes au monde, elle produit 60 % de la production mondiale, et aussi les plus belles. On voit comment les émeraudes sont groupées en veines dans la roche. Celui qui trouve une veine, a sa fortune faite. Mais certains mineurs cherchent pendant des années sans trouver de veines. Ils n’ont pas de veine, ha, ha, ha !
De beaux bijoux sont exposés, mais malheureusement on n’a pas le droit de faire des photos dans tout le musée. La guide nous dit que les plus grosses (plus de 5 cm de long) sont des copies.
Quand je sors, une femme en costume régionale passe. Je lui demande si je peux faire une photo. Elle dit que oui.
Je rentre, me repose et lis le journal. Puis je travaille au blog.
Jens rentre, fatigué. Il a acheté un parapluie, parce que tout le monde lui dit qu’il va pleuvoir. Mais jusqu’ici, on n’a pas eu une goute d’eau.
Nous dinons dans la chambre, banane, un yaourt qui n’est pas du yaourt. C’est une boisson laiteuse à l’avoine, sucrée. C’est bon.
Et au lit.   

I take the camera down to take a picture of the fruits that are proposed for breakfast. Today there are seven different kinds: pineapple, watermelon, melon, papaya, grapefruit, strawberry and pitahaya. It is gray and translucent with black seeds. It is soft and sweet. Sometimes there are mangoes and a fruit that is marked "higos" (figs) but that does not look like a fig. These are slices that look like slices of fried banana, but it is a fresh fruit. I take also a picture of the merchant of fruit juice on the street, he is already there at 6:30 am.
Today I'm going to the emeralds museum. Leaving the hotel, I came across a student demonstration. They are very numerous and the parade is long. I wonder why do they protest and a young man replies that it is to defend the SENA, they want to privatize it. Another gave me a paper explaining the reasons for the protest. Later, I find on the internet that SENA means Servicio Nacional de Aprendizaje. It is an institution of free education that helps young people from modest backgrounds to study. And apparently, the state wants to change its method of financing.
I go to the tourist office behind the hotel and asked if I could go to the Botanical Garden using the Transmilenio. The transmilenios are articulated buses, sometimes with three elements, which use a reserved lane on the left of the main streets. Stations are in the middle of the street with a bridge over the street to get in or out. This is the same system as the Metrobus in Mexico City. It is effective but already inadequate and crowded at peak times. The young man gives me a paper with the number of the TransMilenio I must take and the name of the station where I shall go down. I register myself at the same time on a guided tour of the historic center of Bogota, at 10 am, tomorrow. He asks me if I want to go on a tour in English or in Spanish. Spanish!
I go back and find again the manifestation on the Septima. An important police force is deployed but for the moment, the police are just watching. The young demonstrators sing, shout, blow in trumpets ... It makes a lot of noise. I take a street parallel to the Septima. A small cafe serves tamales. In Mexico, tamales were a corn dough wrapped in corn husks. I go and order a tamal, and it is served with a cup of cocoa and a bun. But here, the tamal is the corn dough wrapped in plantain leaves, huge banana used as a vegetable. This is therefore a much larger tamal. As it is served with chocolate, I thought that would be sweet, in Mexico there were "tamales dulces" (sweet tamales), but no, it is salty, the dough is yellow and there's chicken and carrots. It is a strange combination to drink chocolate with it, but it is very good. It costs 35 pesos (12 kr or € 1.50).
I then go to the skyscraper called "Edificio Avianca." On the  23 th floor is the emerald museum.
Of course, a guard controls the people coming in the building. He sends me to a  where I must give my identity. Then I can go to the elevators. I wait for the elevator, but it is not done like that. The guard shows me how to mark the desired floor on a console that is before the elevators. The console registers it and then appears on a screen the letter of the lift I must  take, for me the elevator F. Once in the elevator, it has already recorded all the desired floors and stops by itself on each floor. Progress, progress …
I pay 5000 pesos, the age limit to be "mayor" is here 65. A guide comes with us, we are two tourists, a man from Bolivia and me.
Colombia is the largest producer of emeralds in the world; it produces 60% of world production, and they are also the most beautiful. We see how emeralds are grouped into veins in the rock. Whoever finds a vein, makes his fortune. But some miners seek for years without finding veins.
Beautiful jewelleries are exposed, but unfortunately we don’t have the right to take pictures throughout the museum. The guide tells us that the larger ones (longer than 5 cm long) are copies.
When I go out, a woman in Regional costume passes by. I ask her if I could take a picture. She says yes.
I come home, I rest and read the newspaper. Then I work on the blog.
Jens returned, tired. He bought an umbrella because everyone says he's going to rain. But so far we didn’t have had a drop of water.
We dine in the room, banana and  yogurt which is not a yogurt. It is a milky drink with oatmeal, a little sweet. This is good.
I finish my book, Circle of friends by Maeve Binchy. An easy read book, but well written and well observed. A critic says that when we are finished with her books, we miss her characters like we miss friends. And it is true.
And in bed.


Ananas, papaya, melon, kiwi, fraise, pamplemousse, pastèque et pitahaya
Pineapple, papaya, melon, kiwi, strawberry, grapefruit, waremelon and pitahaya


La marchand de jus sous son parasol
The juice seller under his parasol


Manifestation


Manifestation


Manifestation


Manifestatio


La police


Le tamal


Entrée/ entrance Edificio Avianca


Costume régionale


Vue du 23 éme étage, vers l'est
View from the 23 rd floor towards the East


Fleur du parc Chingaza, vendredi
Flower from the Chingaza park, friday


















Ingen kommentarer:

Legg inn en kommentar