lørdag 3. november 2012

Samedi/ Saturday 03.11.2012. Cartagena.


Nous prenons un taxi de l’hôtel à 6 h 45, notre avion est à 8 h 30. Le chauffeur est sympa et propose de venir aussi nous chercher quand nous rentrerons lundi. Il donne sa carte à Jens et on lui téléphonera. L’avion est plein, beaucoup de gens de Bogota vont passer cette longue fin de semaine à Cartagena. Nous survolons Bogota, quelle ville immense, puis la campagne au nord de la ville. C’est vert et cultivé mais je vois nettement un chaine de montagne nord-sud qui sépare deux parties cultivées et au loin de hautes montagnes, le début des Andes. Le vol dur un peu plus d’une heure.
Nous arrivons à Cartagena et quand on descend de l’avion, la chaleur humide nous « attaque ». Anibal arrive et nous sommes bien contents de le revoir. Il nous conduit à l’hôtel pour qu’on s’enregistre et surtout pour qu’on se change ! Nous sommes à l’hôtel Caribe, un très bel et ancien hôtel. Anibal nous raconte que c’est dans cet hôtel, il y a quelques années, que les hommes des services secrets américains chargés de la sécurité d’Obama ont fait venir des femmes dans leurs chambres et ont refusé de les payer le matin suivant. Les femmes les ont dénoncés à la police et le scandale a éclaté. Je m’en souviens, on en avait parlé jusqu’en Norvège.
L'homme qui nous enregistre à l'hôtel parle un peu danois! Il a vécu quatre ans à Copenhague.
Anibal nous attend et nous repartons ensemble pour aller voir la ville coloniale, entourée de sa muraille. Nous stationnons la voiture à l’extérieur de la muraille et allons à pied nous promener dans la vieille ville. Le nom officiel de la ville est Cartagena de las Indias. La ville coloniale est la plus importante et la mieux conservée d’Amérique du Sud. Une muraille de 11 km l’entoure et les maisons coloniales aux jolis balcons fleuris sont bien entretenues et restaurées. La cathédrale, immense, domine la ville et de nombreux couvents et églises montrent l’importance qu’avait la religion dans la conquête. Anibal nous emmène au musée de l’inquisition. C’est à faire froid dans le dos, la terreur comme moyen de pression. Ils avaient de l’imagination pour faire souffrir les gens. Ce musée est logé dans un palais du dix-huitième siècle de toute beauté.
Anibal nous emmène ensuite au restaurant où sa femme, Carina, doit nous rejoindre. La pauvre est bloquée dans les embouteillages parce que certaines rues principales sont fermée à cause d’une course à pied. Nous sympathisons très vite toutes les deux. Je suis impatiente de connaitre le bébé. Demain nous le verrons. Après un très bon repas de poisson, nous allons tous les quatre faire une promenade en carriole à cheval. Le cheval (et le cocher) arrive à faire tourner la carriole à des angles de rues très étroites. Puis il se met à pleuvoir d’un coup une pluie tropicale (en fait on devrait dire équatoriale, on est plus près de l’équateur que des tropiques). Le cocher ferme la capote et nous emmène jusqu’au parking où est la voiture. Nous roulons … dans l’eau, certaines rues sont bien inondées. Heureusement que la voiture est haute. Puis la pluie s’arrête aussi vite qu’elle avait commencé. Nous montons au château San Felipe, une forteresse imposante construite sur une colline. Les murs ont plusieurs mètres d’épaisseur. Les Espagnols ont d’abord fait travailler les Indiens, mais ils ne tenaient pas le coup. Alors ils ont importé des Noirs pour finir le travail …
Nous allons ensuite voir le bateau du beau-père d’Anibal, le Kon Tiki. Il était prévu que nous irions tous avec ce bateau demain faire un tour en mer. Mais l’employé en charge du Kon Tiki téléphone à Anibal : le bateau a un problème technique, il faut changer une pièce dans le moteur. Nous allons le voir quand même à la marina et faisons un petit tour avec pour reconduire Carina de l’autre côté de la baie. Comme il a deux moteur, on peut s’en servir juste avec un moteur. Jens est tout content d’aller sur un bateau si différent de notre Maja. Mais pas de problème pour demain. Un ami va prêter son bateau au beau-père et à Anibal.
Nous rentrons à l’hôtel nous reposer un peu. Hôtel magnifique, juste en face de la mer et aux jardins tropicaux bien verts.
Nous allons diner dans la vieille ville. Nous sommes six, les beaux-parents d’Anibal, Anibal et Carina et nous deux. Le restaurant a une terrasse sur la place en face d’une église. De nuit, illuminé, sans voiture, c’est enchanteur. Nous essayons des plats de ceviche, je prends un plat de viande à une sauce que je crois être colombienne mais qui est en fait thaï ! C’est très bon avec une sauce aux cacahouètes. Nous sommes si rassasiés que nous prenons UN tiramisu avec 6 petites cuillères ! Le beau-père d’Anibal est d’origine libanaise. Il a commencé, il y a trente cinq ans une compagnie de travaux publics qui est très importante maintenant. Ils ont une « finca » » (une ferme) près de Cartagena où ils ont des buffles ! Ils nous racontent que pendant les années noires de la guerilla, ils ne pouvaient pas aller à la finca, elle était dans une partie contrôlée par la guerilla et qu'un de leurs neveux a été kidnappé. Quels temps terrible. 
Nous passons une très agréable soirée, à tous points de vue, bonne compagnie, bon repas et température plus agréable que dans l’après-midi. Il fait moins chaud et il souffle une légère brise.
Nous sommes bien fatigués quand nous rentrons à l’hôtel. Il fait froid dans la chambre, l’air conditionné est mis à 15 º ! Nous l’arrêtons pour la nuit.   
  
We take a taxi from the hotel at 6:45 am, our flight is at 8:30 am. The driver is friendly and offers to come and pick us up when we get back on Monday. He gives his card and Jens will  phone him. The plane is full, many people from Bogota are going to Cartagena to spend the long weekend there. We fly over Bogota, what a huge city and we see the countryside north of the city. It is green and cultivated but I see clearly a mountain range north-south which separates two cultivated parts and away we can high mountains, the beginning of the Andes. The flight takes a little over an hour.
We arrive in Cartagena and as we step off the plane, the wet heat "attacks” us.  Anibal arrives and we're glad to see him. He drives us to the hotel to register and above all to change! We are at the Caribe, a beautiful and old hotel. Anibal tells us that it is in this hotel, a few years ago, the U.S. Secret Service men responsible for Obama’s safety brought women in their rooms and refused to pay the next morning. The women went then to the police and the scandal broke. I remember it, it was in the news even in Norway. The man making our registration speaks a little danish! He lived four years in Copenhagen.
Anibal is waiting for us, and we leave together to go to the colonial town, surrounded by its walls. We park the car out of the wall and walk around in the old town. The official name of the city is Cartagena de las Indias. The colonial city is the largest and best preserved of South America. A 11 km wall surrounds the city, the colonial houses with pretty flowered balconies are well maintained and restored. The cathedral, huge, overlooks the city and numerous convents and churches show the importance of religion in the conquest. Anibal takes us to the Museum of the Inquisition. It makes you shiver, to see terror as a means of pressure. They had  imagination to make people suffer. This museum is housed in a beautiful palace of the eighteenth century.
Anibal then takes us to a restaurant where his wife, Carina, is to join us. The poor girl is being blocked in traffic because some main streets are closed due to a foot race. When she comes, we sympathize very quickly. I am eager to know the baby. Tomorrow we shall see him. After a very good meal of fish, we all four ride in a horse-drawn cart. The horse (and the coachman) succeed to make the cart turn at angles of narrow streets. Then it starts to rain, a sudden tropical rain (in fact we should say equatorial we are closer to the equator than the tropics). The driver closes the top and takes us to the parking lot where the car is. We drive ... in the water, some streets are flooded. Luckily the car is high. Then the rain stops as quickly as it had begun. We go up to San Felipe Castle, an imposing fortress built on a hill. The walls were several meters thick. Spaniards made first the Indians work, but they did not last. So they imported Black to finish the 
job...
We will then see the boat own by Anibal’s father in law, the Kon Tiki. It was expected that we would all use this boat tomorrow to go on the sea, but the employee in charge of the Kon Tiki phones Anibal: the boat has a technical problem, it is necessary to change a piece in the engine. We can see it the marina and do a little tour with the Kon Tiki to drive Carina home on the other side of the bay. As the boat has two motors, we can drive with just one engine. Jens is happy to go on a boat which is so different from our Maja. But no problem for tomorrow. A friend will lend his boat to Anibal and his father in law.
We return to the hotel to rest a little. Wonderful hotel, right in front of the sea and with green tropical gardens. 
We have dinner in the old town. We are six, Anibal’s parents in law, Anibal and Karina, and us. The restaurant has a terrace on the square in front of a church; at night, illuminated and without cars, it is enchanting. We try ceviche, I take a meat dish with a sauce that I believe to be Colombian but is actually Thai! It is very good with a peanut sauce. We don’t have much appetite for dessert, so we take ONE tiramisu with 6 teaspoons! Anibal’s father in law is of Lebanese origin. He began thirty-five years ago a public work company which is very important now. They have a "finca" "(farm) near Cartagena where they have buffaloes! They tells us that, during the bad years of the guerilla, they couldn't go to the finca, it was in guerilla territory. One of their nephews was kidnapped. What a terrible time.
We spend a very pleasant evening, good company, good food and the temperature is now much more pleasant than in the afternoon. It is less hot and a gentle breeze is blowing.
We are tired when we returned to the hotel. It's cold in the room, the air conditioning is set at 15 º! We turn it off for the night.


Bogota


Au milieu, une chaine de petites montagnes
In the middle, a little moutain range


La baie de Cartagena


L'hôtel


Il parle danois!
He speaks danish!


La voiture blindée d'Anibal
Anibal's  bulletproof car


La muraille autour de la vieille ville
The wall around the old city


La ville coloniale
The colonial town


La ville coloniale et, au fond, la cathédrale
The old town and, back, the cathedral


Vieille rue
Old street


Entrée du musée de l'inquisition


Instrument de torture


Instruments de torture


Tortures


Village indien avant la conquête
Indian village before the conquest


Une vieille rue
An old street


La carriole à cheval
The horse carriage


Jens, Anibal


Carina, Jeannette


Rue inondée
Flooded street


Château San Felipe
San Felipe castle


En haut du château
On the top of the castle


Dans un tunnel du château
In a tunnel of the castle


La vue
The view


Jens répare l'essuie-glace de la voiture
Jens fixes the wind shield wiper on the car


La baie
The bay


Le Kon Tiki


Nous faisons un petit tour dans la baie avec le Kon Tiki
We do a small tour in the bay with the Kon Tiki


Carina va descendre au petit ponton juste en face du bateau
Carina goes on land at the little pontoon just in front of the boat


Jens aide
Jens is helping


Au restaurant


Fleur, Cartagena
Flower, Cartagena









































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